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Sénégal vs Côte d'Ivoire, 8e de finale CAN 2023

La chronique CAN de B.K.N

Le premier face au seizième… L’équipe qui a signé la meilleure performance du premier tour avec trois victoires en autant de sorties, contre celle qui n’a dû son salut qu’au succès du Maroc face à la Zambie… Un groupe avec un moral au zénith et un autre qui cherche à se remobiliser après avoir reçu un sérieux coup à la nuque.

A priori, il n’y a pas photo entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Sauf que lundi, il y aura bel et bien match. Ressuscités par le scénario improbable de la dernière journée des rencontres de Groupes, les « Eléphants » n’ont plus rien à perdre. Et ne peuvent pas tomber plus bas. Cette seconde chance, ils essaieront de la saisir quel qu’en soit le prix. C’est donc aux « Lions » de leur compliquer encore plus la vie. Surtout qu’ils auront un immense défi à relever : battre l’équipe du pays organisateur. Le Sénégal n’y est plus parvenu depuis 1986 en Egypte, en match d’ouverture de ce qui restera pour l’éternité « Caire 86 » et le traumatisme qui avait suivi. Par la faute, justement, de la … Côte d’Ivoire qui l’avait privé des demi-finales directes d’alors.

Sinon, les « Lions » ont toujours plié face au pays hôte. En demi-finale contre l’Algérie à Alger en 1990, en quart de finale en 2000 contre le Nigeria dans l’enfer de Surulere à Lagos et en 2004 face à la Tunisie « dans le brouillard de Radès » à Tunis et même en match de poules face à la Guinée équatoriale en 2012. Alors, forcément les vieux démons refont surface…

Mais ces « Lions » – ci ont quelque chose de différents de leurs aînés. Sans forcément être meilleurs que leurs devanciers sous le maillot national, ils ont réussi à remporter le titre continental derrière lequel le Sénégal courait depuis toujours. Ils ont enchaîné deux qualifications en Coupe du monde, en 2018 en Russie et en 2022 au Qatar. Et, pour ne pas remonter aussi loin, ils sont les premiers à avoir claqué un carton plein en phase de poules de CAN, il y a quelques jours dans la présente édition.

Alors, s’il y a quelqu’un qui doit se faire du souci, ce sont les Ivoiriens qui jusqu’à mercredi soir avaient le moral dans les chaussettes. Mais, si le football reste le jeu préféré des Hommes, c’est aussi parce qu’il est « un jeu du diable », comme disait le technicien sénégalais feu Youssou Touré, où les (supposés) plus forts ne gagnent pas toujours. Cette CAN en a encore administré la preuve avec tous ces « grands d’Afrique » (Ghana, Maroc, Tunisie, voire Zambie) qui ont été virés de la course au sacre dès après la phase de groupes. Et ces « Petits », tels le Cap-Vert et la Guinée équatoriale qui ont dansé le « Zouglou » au nez et à la barbe de têtes couronnées.

Alors, attention ! Virage dangereux sur la route du deuxième sacre de rang…

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