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Après le nul à l’aller à Abidjan (0-0), le Jaraaf de Dakar est en bonne position pour accéder en phase de groupes de la Coupe CAF. Mais il faudra faire le job dans le temps réglementaire face au Racing d’Abidjan ce dimanche (17h00) pour éviter le syndrome Teungueth FC en Ligue des champions.

Au départ, ils étaient deux représentants sénégalais en Afrique : Teungueth FC et Jaraaf. Aujourd’hui, tous les espoirs reposent sur les épaules des Médinois.

En Ligue des champions, le club rufisquois n’a pas réussi à franchir l’étape du premier tour. La faute à une formation ivoirienne du Stade d’Abidjan beaucoup plus chanceuse à Thiès. A l’aller, TFC avait rapidement ouvert le score à Abidjan. Mais les hommes de Sidate Sarr seront rattrapés en fin de partie. Score finale : 1 but partout.

Au retour, on a assisté à l’inverse : les visiteurs qui marquent en premier, et Teungueth qui égalise dans les dernières minutes du temps additionnel. Plus adroit lors de la séance des tirs au but, le Stade avait fini par l’emporter (5-4).

Zombra, le spécialiste des tirs au but

En Coupe CAF, c’est une autre formation abidjanaise qui s’est dressée sur la route du Jaraaf. En Côte d’Ivoire, le Racing Club, qui avait pourtant évolué à onze contre dix pendant toute la 2e période, a été accroché par une courageuse équipe du Jaraaf. Score final : 0-0.

Ce dimanche 22 septembre au stade Lat Dior de Thiès, le RCA pourrait adopter une stratégie défensive et pousser son adversaire aux tirs au but. Le club ivoirien l’avait réussi lors du tour précédent face aux Marocains de l’Union Touarga.

A l’aller, les deux équipes s’étaient quitté dos à dos. Même résultat au retour (0-0). Il a fallu la séance des tirs au but pour les départager. Irréprochable sur sa ligne, le gardien du Racing, Ousmane Zombra, avait repoussé trois des quatre tentatives marocaines, permettant à son équipe de l’emporter.

En l’absence de son meilleur buteur et joueur en l’occurrence Souleymane Cissé, l’entraîneur Malick Daf est obligé de se réinventer pour éviter le piège ivoirien.

Aliou FAYE

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