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Pape Alioune Ndiaye PAN et Modou LO JOC

Créé en 2020 par l’international sénégalais Pape Alioune Ndiaye, Jolof Olympique Club (JOC) est bien plus qu’un simple club de football. Porté par une ambition de développement local et une vision professionnelle, ce projet est passé des championnats régionaux à la National 1 en seulement quatre ans. Mais au-delà des performances sportives, le JOC représente l’espoir de toute une région.

L’origine d’un projet visionnaire

Tout commence en 2019, lorsque Pape Alioune Ndiaye (PAN), fraîchement revenu de la Coupe d’Afrique des Nations en Égypte, est accueilli en héros dans le Djolof, sa région natale. À Dahra et Linguère, les populations se mobilisent massivement pour célébrer leur “fils” après sa performance avec les Lions de la Téranga, finalistes malheureux face à l’Algérie.

Ce moment est un tournant dans la carrière et la vie de PAN. Profondément ému par cet élan d’amour, il décide de répondre à cet accueil chaleureux par une initiative qui marquera l’histoire de sa région. Ainsi naît Jolof Olympique Club (JOC), un projet sportif et social visant à révéler les talents locaux tout en dotant le Djolof d’infrastructures modernes.

Les débuts du JOC : poser les bases d’un grand projet

Dès sa création, le club s’appuie sur une organisation structurée, calquée sur les standards professionnels :

        •       Président : Pape Alioune Ndiaye, en activité au sein des plus grands clubs internationaux.

        •       Staff technique de l’équipe première : À sa tête, Moussa Ndiaye, ancien international sénégalais et membre de la Génération 2002. Il est épaulé par un coach principal, un adjoint, un entraîneur des gardiens, un préparateur physique et un kinésithérapeute.

        •       Personnel de soutien : Deux intendants et un chef cuisinier pour accompagner les joueurs dans leur quotidien.

Le club ne se limite pas à l’aspect sportif. À Dahra, PAN entreprend la construction d’un centre de formation moderne, équipé de deux terrains synthétiques. L’un d’entre eux est baptisé en hommage à son père, El Hadji Mor Ndiaye, ancien entraîneur de l’ASFA, premier coordonnateur de l’Institut Diambars et ancien encadreur au Prytanée militaire de Saint-Louis. À terme, le site comprendra cinq terrains (deux synthétiques, un gazonné, un sablonneux et un terrain 7×7), une piscine et des infrastructures pour l’accueil des jeunes talents.

Un parcours sportif fulgurant

Depuis sa première saison en 2021, le JOC a connu une ascension rapide, témoignant de la rigueur et de la vision stratégique de ses dirigeants :

        •       2021 : Championnat régional

Pour sa première année, le JOC impressionne en réalisant un parcours sans faute jusqu’à la finale de montée. Malheureusement, l’équipe s’incline face à Malika à Thiès.

        •       2022 : Accession en National 2

Le JOC revient plus fort, invaincu tout au long de la saison. Cette fois-ci, le club remporte la finale d’accession face à Nioro, validant son ticket pour la National 2.

        •       2024 : Montée en National 1

En National 2, le JOC domine la compétition et assure sa montée à six journées de la fin, après une série de victoires éclatantes. Cette performance exceptionnelle montre la solidité de l’équipe et de la qualité de son encadrement.

Aujourd’hui, le JOC aborde sa première saison en National 1 avec ambition, déterminé à gravir les échelons pour atteindre l’élite sénégalaise.

Former les talents de demain : le credo du JOC

La formation est au cœur du projet JOC. Dès ses débuts, le club organise des tests à travers le Sénégal pour repérer les meilleurs jeunes joueurs. Une attention particulière est portée aux talents locaux, issus du département de Linguère.

Le JOC investit également dans les petites catégories :

        •       École de football : Jolof olympique club accueille des enfants de 9 à 11 ans.

        •       Équipes cadettes et juniors : La catégorie junior s’est récemment qualifiée pour les 32es de finale de la Coupe du Sénégal, un exploit pour un club aussi jeune.

Cette politique de formation commence déjà à porter ses fruits. Plusieurs clubs de Ligue 1 et Ligue 2 recrutent des joueurs formés au JOC, preuve de la qualité de l’encadrement.

Le rôle du président Pape Alioune Ndiaye

Pilier du projet, Pape Alioune Ndiaye finance en grande partie les activités du club. Même les équipements portent la marque “PAN”, créée par le président lui-même. Son engagement dépasse le simple financement : il apporte son expertise, ses contacts et son expérience du football professionnel pour guider le JOC.

PAN s’investit également dans la construction d’infrastructures inédites dans le Djolof. Le centre de formation, avec ses terrains synthétiques, représente une première pour la région.

Un rêve de grandeur : de la Ligue 1 à l’Afrique

Le JOC ne cache pas ses ambitions : accéder à la Ligue 1 sénégalaise et représenter le pays dans les compétitions africaines. Cette vision repose sur un travail rigoureux et une progression méthodique, comme l’explique PAN : « Chaque année, nous gravissons un palier. Avec la grâce de Dieu et un travail méticuleux, nous espérons atteindre l’élite et, une fois là-bas, rivaliser avec les meilleurs d’Afrique. », évoque l’ancien joueur de Diambars qui évolue actuellement en Turquie.

Un projet sportif et social pour le Djolof

Au-delà du football, le JOC est un projet de développement pour toute une région. En offrant des opportunités aux jeunes et en dotant le Djolof d’infrastructures modernes, Pape Alioune Ndiaye transforme son rêve personnel en une aventure collective.

Le Jolof Olympique Club est bien plus qu’un club : c’est une vision, un espoir et une source de fierté pour tout le Sénégal. Avec un leadership éclairé et une organisation solide, le JOC écrit déjà les premières pages d’une belle histoire. Et ce n’est que le début.

Sous l’impulsion de Pape Alioune Ndiaye, le JOC ne cesse de surprendre. Si son ascension continue, ce club pourrait bientôt devenir un modèle à suivre pour le football sénégalais. Une aventure à surveiller de près.

Khadim DIAKHATÉ

3 comments on “Focus de la semaine : JOC ou le rêve de renvoyer l’ascenseur à son terroir

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