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Pape Thiaw sélectionneur des Lions

Pape Thiaw, le coach intérimaire des « Lions », ne voulait pas entendre parler de match de gala. Son équipe était certes déjà qualifiée pour la phase finale dont son adversaire du jour était éliminé depuis la 4ème journée. Mais il tenait à réussir cette dernière danse de la 6ème et ultime étape avant la CAN au Maroc. Histoire de réussir le carton plein et accessoirement de donner un cas de conscience aux responsables du football national, au moment de mettre fin à son intérim et de choisir un remplaçant à Aliou Cissé sur le banc.

Alors, il avait présenté ce match contre les « Hirondelles » du Burundi, comme « une finale ». Et comme le veut la sagesse sportive, « une finale, on ne la joue on la gagne », lui et ses joueurs se sont fait un point d’honneur de s’imposer. Et sans être flamboyants, ils l’ont réussi. Plus importante possession de balle traduisant une domination territoriale et à l’arrivée un succès (2 – 0) qui aurait pu être bien plus large si les « Lions » n’avaient pas trop joué sur un rythme de sénateurs. Leur péché mignon, quel que soit l’entraineur assis sur leur banc. Mais, on ne va pas faire la fine bouche. Nos p’tits gars ont maîtrisé leur sujet et leurs vis-à-vis qui n’ont finalement vu de près Edouard Mendy le portier sénégalais qu’à de très rares occasions.

4 victoires en 4 matches d’intérim ! Pape Thiaw a parfaitement rempli sa mission. Lui qui soutenait n’avoir la tête qu’à « ses » matches, doit quelque part dans un coin de sa tête, se voir confirmé au poste. Mais, il a suffisamment bourlingué dans le milieu du ballon rond pour savoir qu’il ne suffit pas à un technicien de réussir un intérim pour conserver son siège. Sinon, pour prendre l’illustration la plus récente, le Néerlandais Ruud van Nistelrooy serait encore sur le banc de Man U qu’il a si souvent porté en tant que joueur et avec qui il vient d’aligner 3 victoires et 1 nul en 4 matches en tant que manager, redonnant le sourire à Old Trafford. Au lieu de quoi, c’est le Portugais Ruben Amorim qui va continuer à rebâtir sur les fondations que l’ancien attaquant a si consciencieusement reconstituées.

Mais, objectivement, ce serait malheureux voire même cruel de ne pas confirmer ce technicien qui vient de signer un sans-faute là où beaucoup de « spécialistes » le voyaient se planter. La question n’est pas de savoir s’il réussira ou pas comme entraineur principal. Seul Dieu sait et seul l’avenir nous dira. Seulement sur la fourchette de temps qui lui avait été accordée, il n’a rien à se reprocher. Les « Lions » ne reprendront officiellement le collier qu’en mars prochain avec la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. C’est si loin et si proche en même temps. Il urge donc pour les décideurs du football sénégalais de se décider assez vite pour que celui qui occupera le banc à la rentrée ait les coudées franches pour mener à bien sa mission. Car, pour être du voyage aux « Etats-Unis, au Canada et au Mexique, il faudra un Sénégal bien plus mordant qu’il l’a été tout au long des éliminatoires de la CAN 2025.

B.K.N

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