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Après avoir remporté les phases nationales de l’ONCAV avec Farba en 2017, Ben Mouhamed Sarr, entraîneur de Ndargoundaw, se dit prêt à offrir un trophée national historique à Ndargoundaw, à l’issue de cette 37e édition qui se déroule à Diourbel.

Entretien.

Coach, quel bilan tirez-vous, à l’issue de la phase de poules ?

À l’entame de la compétition, je disais aux joueurs que nous allions jouer match par match. Et l’objectif principal était de gagner le premier match. Après cette rencontre, nous avons poursuivi le travail. Je félicite les joueurs et les encourage. Ils ont respecté à la lettre les consignes. Pour le deuxième match, je leur ai demandé de le gagner pour sécuriser notre qualification. La troisième rencontre était un match de calcul. Parce que notre adversaire (Diambars) avait remporté son premier match, avant de perdre le second. Donc, cela ne serait pas facile. Je leur ai demandé de résumer le match en première période. Dieu a fait que nous avons inscrit le but très tôt. Après, je leur ai demandé de les aspirer afin d’inscrire d’autres buts pour nous reposer. En un moment donné, mes joueurs ont manqué de concentration et sur une perte de balle, nous avons encaissé un but. Après nous sommes revenus pour les battre 5-1. Mais, lors des dernières minutes du temps réglementaire, nous avons vendangé beaucoup d’occasions. On va essayer de rectifier parce qu’en huitièmes de finale, certaines erreurs ne pardonnent pas. Il va falloir les galvaniser à travailler devant le but.

Effectivement, votre équipe a vendangé beaucoup d’occasions surtout lors du dernier match. Cela peut vous porter préjudice lors des prochaines rencontres …

Le fait de rencontrer de grandes équipes va nous aider. Parce qu’elles vont essayer de dérouler et cela nous arrangera. Les équipes que nous avons rencontrées en phases de poules n’avaient pas voulu développer leur jeu et elles nous attendaient aussi. C’est pourquoi les matchs étaient un peu faciles pour eux (ses joueurs). Vraiment, si on rencontre une équipe bien organisée, on verra un alléchant match. On va poursuivre à rectifier les failles notées lors des rencontres précédentes.

L’équipe de Ndargoundaw a tout gagné au niveau de la région de Dakar. L’année dernière, elle a été éliminée (2-2, TAB 4-2) en barrages par Mboulane de Diourbel. Certainement, vous avez le trophée en ligne de mire ?

Cette année, j’avais dit que je n’allais pas entraîner une équipe de Navétane. Après le championnat (il est entraîneur de SoluÉtudes de Rufisque, en Division régionale) jusqu’à présent, je ne me suis pas reposé. C’est pourquoi mon objectif principal est de remporter les phases nationales. C’est le seul trophée qui manque au palmarès de Ndargoundaw. Et, je leur ai rappelé cela avant de venir aux phases nationales à Mbacké (Diourbel). Nous avons de jeunes joueurs. Les dirigeants sont en train de faire des efforts. Le bureau sortant soutient l’équipe. Ce qui fait que l’équipe est dans une très bonne dynamique. Nous remercions le président sortant, Assane Sarr, qui soutient considérablement l’ASC.

On a constaté que vos joueurs viennent d’horizons divers. Est-ce qu’ils évoluent en championnat et dans quelle division ?

Au niveau de l’effectif de Ndargoundaw, il y a des joueurs qui évoluent à Solu Études (D5), AJEL de Rufisque (Ligue 1), Modèle de Mbao (National 1), Atlantic de Keur Ndiaye Lô (D5). Tous ces joueurs évoluent en championnat. Donc, c’est un avantage. C’est pourquoi nous avons la chance de monter une équipe très rapidement. Car, dans l’effectif de l’année dernière, il n’y a que deux joueurs qui sont restés. Les joueurs sont partis et nous avons construit une nouvelle équipe.

Par Cheikh Demba NDIAYE, envoyé spécial à Mbacké (Diourbel)

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