
La Ligue 1 sénégalaise a connu Souleymane Cissé, arrière droit bondissant et incroyable de l’AS Pikine dont la seconde vie comme milieu de terrain n’a pas connu la même réussite. Il y a aussi Souleymane Cissé, passeur incroyable avec la Linguère, devenu redoutable finisseur au Jaraaf. Il y a désormais Souleymane Cissé d’Ajel, arrière gauche supersonique des Rufisquois. Solide derrière et plein de gaz quand il est l’avant. Il est ce week-end notre invité de la rubrique ‘’Les premières et les dernières fois’’.
Votre premier match avec Ajel ?
C’était la saison dernière en 2023 en Ligue 2. Un match décisif contre HLM de Dakar. J’étais titulaire et j’avais joué tout le match. On a réussi à s’imposer 1-0 à Ngalandou Diouf. J’étais tellement heureux de jouer mon premier match en Ligue professionnelle. C’était en plus devant les membres de ma famille et plusieurs de mes amis. Un moment de fierté pour moi. J’étais trop content.
La première fois que vous avez rencontré Makhète Diop alias Paco Boy99, actionnaire d’AJEL ?
C’était lors d’une séance d’entrainement. Il était venu nous voir. C’est quelqu’un qui donne beaucoup de conseils. Il parle du milieu professionnel, nous alerte sur certaines dérives à éviter et aussi du jeu. Il aime parler de plan tactique. Makhète est une référence pour nous tous. Et ça fait plaisir pour nous jeunes joueurs de pouvoir le côtoyer. Ses discours aident parce qu’il a du vécu. Il représente beaucoup à Rufisque. Sentir son implication envers la ville et les jeunes est une grande source de motivation.
La première défaite qui vous a fait pleurer ?
C’était lors de la défaite d’Ajel contre Jamono Fatick il y a deux saisons. C’était un match important pour la course à la montée en Ligue 1. On avait perdu 1-0 à Fatick alors que nous étions très confiants pour la victoire. Le revers m’a fait beaucoup pleurer. Derrière, on a raté la montée. Mais Al Hamdoulilah, la saison suivante a été la bonne.
La première personne qui a cru en votre talent de footballeur ?
C’est mon Papa, il me voyait jouer souvent et lui aussi c’était un joueur pétri de talent. Les gens disent même qu’il est plus fort que moi. Il me conseille, il me pousse à aller de l’avant parce qu’il sait de quoi je suis capable. J’espère d’ailleurs que je ne vais pas le décevoir. Je compte donner tout pour être meilleur et rendre fier ma famille. C’est ce qui me motive tous les jours.
La première fois que vous avez gagné un titre ?
C’était en 2022 contre Dakar AC en finale départementale juniors. On avait gagné 1-0 à Ngalandou Diouf. On avait joué deux finales cette année. Deux finales gagnées. L’autre, c’était contre Jaaraf à Iba Mar Diop en finale régionale juniors. On a gagné 2-1. J’étais content. Remporter des trophées avec son équipe, c’est le souhait de tout joueur.
La dernière fois que vous avez regardé un match des Lions à Diamniadio ?
Je n’ai pas encore eu la chance d’aller assister à un match des Lions au stade Abdoulaye Wade. Mais j’aimerais bien y aller un jour. Et surtout pour y jouer. Pourquoi pas la finale de Coupe du Sénégal. Je sais qu’on peut le faire. Y jouer aussi avec l’équipe nationale du Sénégal est une ambition. J’espère vraiment pouvoir, un jour, porter le maillot de l’équipe nationale et jouer devant des milliers de sénégalais. Ce serait une grosse fierté.
La dernière fois que vous avez réalisé un match extraordinaire ?
Grâce à Dieu je fais toujours de gros match. Mais le match que j’estime vraiment extraordinaire, c’était l’année dernière en Ligue 2 contre Thiès FC. J’avais réussi à délivrer 4 passes décisives en 90 minutes. On avait réussi à s’imposer sur un large score de 5-1 à Ngalandou Diouf.
La dernière grosse erreur que vous avez commise dans un match de football ?
Pas encore de grosse bêtise je crois. Même si j’avoue que faire un mauvais match, ça arrive à tout le monde. C’est inévitable mais espérons que ça n’arrivera pas pour moi.
La dernière fois qu’un joueur adverse vous a émerveillé ?
C’est un jeune milieu de terrain qui était à Amitié FC. Maintenant il est en Ligue 2 française avec USL Dunkerque. C’est un milieu de terrain offensif. Je crois qu’il s’appelle Malick (Ndlr : Malick Diop, 19 ans). Sa technique, sa vision de jeu, ses dribbles et son volume de jeu, c’était incroyable. Il était rapide et très à l’aise avec le ballon. J’étais impressionné par son football.
Comment imagines-tu ton dernier match avec Ajel ?
Pour l’instant, je suis à Ajel. Je me concentre sur l’équipe et nos objectifs. Je ne pense pas à tout ça. Je suis focus sur comment terminer la saison en beauté avec l’équipe.
Propos recueillis par Ndèye CAMARA
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