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Burundi vs Sénégal des raisons d'espérer

Ce n’est ni faire preuve de cynisme, ni tomber dans la provocation, encore moins nous embarquer dans une fuite en avant. Mais, si paradoxal que cela risque de paraître, nous voyons dans le non-match des « Lions », vendredi dernier face au Burkina Faso, de bonnes raisons d’espérer. Simplement parce qu’ils ne pourront pas tomber plus bas, faire pire, ce lundi à Lilongwe contre le Burundi, lors de la 2ème journée des éliminatoires du Groupe L de la CAN de football « Maroc 2025 ». Il y v a de tellement de choses que Koulibaly et les siens ne pourront pas ne pas se sublimer, se transcender pour s’imposer.

Renouer avec la victoire pour être dignes de leur rang de « grands d’Afrique », se réconcilier avec leurs supporters qui commencent à désespérer (si ce n’est pas déjà fait) de les voir redevenir conquérants, se relancer dans la course à la première place finale du Groupe (ainsi que le président de la FSF a rappelé, dès que l’équipe a posé pied au Malawi que c’était l’objectif) et peut-être sauver la tête de leur coach, voire de quelques autres plus haut placées…

Car ce qu’ils ont produit (ou plutôt ce qu’ils n’ont pas produit) vendredi face aux « Etalons » était simplement d’une indigence innommable, d’une tristesse indicible. La preuve par les statistiques : 8 tirs dont 2 cadrés contre 11 dont 4 cadrés ! 0 corner obtenu contre 5 concédés ! Même loin de ses bases, et même en match amical, l’équipe du Sénégal n’a jamais affiché des chiffres aussi désespérants et ridicules ; 20 fautes commises contre 13 subies comme preuve que, malgré une possession de balle supérieure (54% contre 46%), les Sénégalais ont plus usé d’arguments illicites et de leurs muscles que de leur cervelle, une façon d’extérioriser un trop-plein de frustration contre un adversaire qui les a contenus sans trop de souci.

La possession de balle, parlons-en justement. Elle était plutôt stérile, avec un jeu trop latéral dans l’entrejeu très peu porté vers la projection en avant et fait essentiellement de rétro-passes à partir de la défense du fait d’un Abdou Diallo plus frileux qu’à son habitude. Normal dès lors que les attaquants ne se fussent que trop rarement approchés de l’excellent portier burkinabé, Hervé Koffi.

Ce lundi contre le Burundi Coach Cissé s’attend encore à « un match très compliqué ». Comme face au Burkina. Et il a promis en conférence de presse que le moment était venu de prouver que le Sénégal a « une grande équipe, de grands joueurs et de grands techniciens ». Mais il ne suffira pas de le dire. Les supporters sénégalais qui l’ont copieusement conspué au sortir du nul tristounet de vendredi dernier, dont certains ont même réclamé son départ de la tête de l’équipe nationale, en ont assez des déclarations d’intentions et des professions de foi. Ils attendent de lui et de ses joueurs un vrai sursaut d’orgueil et un rapide retour aux valeurs qui avaient fait leur renommée et leur fortune sur le continent et au-delà.

Si, malgré tout, les « Lions » échouent ce lundi à déplumer les « Hirondelles » à Lilongwe au Malawi, c’est-à-dire sur terrain neutre (même si le Burundi y a battu jeudi dernier l’équipe locale 3 buts à 2), alors on pourra définitivement désespérer d’eux et déclencher une véritable révolution dans la Tanière.

B.K.N

3 comments on “CAN 2025 (Q) : Des raisons… d’espérer

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