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Des Lions ont profité de cette fenêtre FIFA de mars 2024 pour se montrer. Par contre, d'autres ont encore apparemment du mal à oublier le "fiasco de Yamoussoukro".

Les « Lions » ont donc réussi leur second devoir de rentrée, après la CAN calamiteuse en Côte d’Ivoire où ils avaient abandonné leur titre dès les huitièmes de finale. Ils ont courtement battu le Bénin et c’est déjà ça de pris. Car, dans le jeu, ils ont mis presqu’une heure à se souvenir qu’un match, même amical, il faut se donner les moyens de le remporter. Or, devant des « Guépards » ragaillardis par leur nul (2 buts partout), trois jours plus tôt sur la même pelouse du stade de la Licorne d’Amiens en France, face à la Côte d’Ivoire, récente championne d’Afrique, ils ont été très empruntés.

Le retour des cadres n’y a rien fait : le Sénégal était dominé dans le jeu et encore plus dans l’impact. Et n’eût été la maladive maladresse des Béninois qui les a confinés dans 13 matches de rang sans victoires, les « Lions » auraient subi l’ouverture du score, voire pire tant ils avaient du mal à être au diapason de leurs adversaires. Heureusement que Sény Dieng, le portier, a maintenu son équipe à flot en stoppant le penalty du capitaine béninois Steve Mounié.

La deuxième alerte, sous la forme d’un coup franc bien botté par Junior Olaitan, double buteur contre la Côte d’Ivoire, sur le montant gauche eut cependant le mérite de réveiller les « Lions ». Il a fallu un penalty transformé par Sadio Mané (59e mn) pour mettre enfin les Sénégalais dans le match. Ils retrouvèrent un peu de leur superbe et de leur jeu face à des Béninois qui se retranchaient le plus souvent dans leur zone ; en optant pour des contres que la défense articulée autour de Koulibaly arrivait sans gros souci à contrecarrer.

Ce fut donc moins folichon et emballant que quatre jours plus tôt face au Gabon balayé par une équipe expérimentale de jeunots qui avaient beaucoup de choses à prouver et qui cherchaient à taper dans l’œil du sélectionneur pour les échéances futures. Ce mardi, les « Lions » à forte dose de joueurs « historiques » ont usé de leur expérience du haut niveau pour, dans un premier temps, résister aux assauts béninois (à défaut de les contenir), avant de planter la banderille fatale qui a subitement refroidi les ardeurs de leurs vis-à-vis.

Comme quoi, avec la jeunesse insouciante ou avec les habitués des joutes continentales, le Sénégal s’est bien sorti de cette fenêtre FIFA avec deux victoires face, il faut toutefois le rappeler, à des adversaires qui avaient échoué à se qualifier à la CAN disputée en janvier et février derniers en Côte d’Ivoire. Il n’y a donc pas de quoi trop s’enflammer, même si c’est forcément bon pour le moral.

Coach Cissé qui voulait voir à l’œuvre le maximum de joueurs possible lors de ces deux matches a ainsi vu son équipe sous deux angles différents et a vaincu ses deux sparring-partners. Il voulait des certitudes. Il en a certainement eu. Rendez-vous en juin pour savoir ce qu’il en tirera comme enseignements.

B.K.N.

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